Sorbier des oiseleurs
arbre de la famille des Rosacées, sous-famille des Malacées
(Alisier, Amélanchier, Aubépine, Cognassier, Néflier, Poirier, Pommier, Sorbier).

Étymologie : du celte : "sor", rude, + mel", miel.
Origine : Europe.
Habitat : comme les espèces pionnières, le sorbier est peu exigeant en qualité de sol. Il peut fixer les éboulis grâce à ses racines profondes. Il supporte l'ombre. On le trouve en lisière de forêts d'épicéa. Ses feuilles se décomposent rapidement et créent un humus de qualité.
Durée de vie : 120 ans.
Taille maximale : 15 m.
Port : houppier ovoïde à sphérique.
espèces : il existe des espèces américaines et asiatiques. Le sorbier est proche du cormier (qui vit 500 ans au lieu de 120 ans pour le sorbier).
Écorce lisse gris clair. Tronc droit.
Feuillage caduc. Feuilles alternes, longues, composées de 15-17 folioles à bords dentés.
Fleurs en grappes blanches en mai. Fruits rouges en grappes abondantes. Ils contiennent de l'acide parasorbinique, de saveur âpre et amère, qui peut provoquer des vomissements et des éruptions cutanées qui ressemblent à celles de la scarlatine.
Légendes et traditions : Pour les Celtes et les Germains, le sorbier est un arbre sacré qui protège le bétail contre la foudre. Les Écossais lui attribuaient le pouvoir de chasser les mauvais esprits près des maisons. Dans la tradition campagnarde, le sorbier, comme le sureau, porte bonheur aux amoureux.
Utilisations : les oiseleurs attrapaient, au filet, les grives attirées par les baies rouges. L'aubier rougeâtre est apprécié pour la sculpture. Son bois dur était utilisé pour fabriquer des rabots. Ses baies sont comestibles en "sorbet" et liqueur. La confiture est un antidiarréhique. Ses feuilles constituent un bon fourrage.

 

 

 

 
 

 Copyright © 2000 PYL-Les arbres.