Conifère à feuilles caduques,
de la famille des Pinacées (Cèdre,
Épicéa, Mélèze, Pin, Sapin, Tsuga)
Étymologie : du mot alpin "mel",
miel. Son nom latin, Larix, vient de son nom gaulois.
Origine : Alpes (1200-2400 m d'altitude).
Habitat : forêts de montagne. Ses racines vivent
en symbiose avec des champignons qui fournissent des sels nutritifs
et reçoivent des hydrates de carbone (idem : Hêtre,
Noisetier). Les aiguilles du mélèze améliorent
le sol, facilitant l'introduction d'autres espèces, comme
l'Épicéa.
Durée de vie : 600 ans.
Taille maximale : 40 m. Son tronc peut mesurer 1,5 m de
diamètre.
Écorce fissurée épaisse, grise et
brun rougeâtre.
Port : conique étroit. Les rameaux sont tombants,
comme ceux de l'Épicéa. Le feuillage est peu dense.
Feuillage caduc (exception parmi les conifères).
Les aiguilles sont groupées en bouquets sur des rameaux
courts (1cm). Elles sont molles, vert clair, de 3 cm. On ne peut
pas confondre le mélèze avec le Cèdre
du Liban car d'une part le rameau qui porte les aiguilles du
cèdre est plus court, d'autre part le port du cèdre
est particulier.
Cônes bruns ovoïdes (3-4 cm). La distinction
entre mélèze et cèdre est certaine avec
les fruits (cône dressé de 8 cm du cèdre).
Utilisations : de tous les résineux, le mélèze
est celui qui donne le bois le plus durable, le plus solide.
Son bois, imputrescible, est exploité pour fabriquer des
bateaux, des charpentes, des poteaux, des bardeaux de toiture,
des traverses de chemin de fer. On rencontre peu de mélèze
en ville, car il supporte mal la pollution.
Autre espèce : Mélèze d'Amérique,
originaire de l'Ouest de l'Amérique du Nord, où
il peut atteindre 60 m de hauteur. Il est exploité pour
le bois de charpente. Les aiguilles sont triangulaires et pointues,
et virent au doré en septembre. |