Cacaoyer
arbre de la famille des Sterculiacées (Sterculéa, Cola)

Étymologie : le genre botanique est nommé Theobroma («nourriture des dieux ») en référence à l'origine sacrée de l'arbre chez les Indiens d'Amérique.

Origine : Amérique tropicale, bassins de l'Amazone et de l'Orénoque. Découvert par l'expédition de Fernando Cortez, en 1519.

Habitat : pays tropicaux. Le cacaoyer exige un terrain bien drainé, chaud, humide, et couvert dans son jeune âge (propriété qu'il partage avec le caféier et le quinquina). On plante, en même temps que les cacaoyers, des arbres de couvert, le plus souvent des érythrines, que l'on appelle couramment mères du cacao.
Taille maximale : 10 m. pour des raisons d'exploitation agricole, il est taillé plus bas.
Feuillage persistant. Feuilles alternes, oblongues, vert brillant, à pétiole muni d'une articulation qui leur permet de s'orienter en fonction de l'intensité lumineuse.

Fleurs : blanches ou jaunes, apparaissent directement sur le tronc ou sur les vieilles branches (cauliflorie, comme chez l'arbre de Judée, ou le Sterculea de la même famille).
Fruits : grosses baies ovoïdes de 10 à 15 cm, appelées "cabosses", à enveloppe lisse ou verruqueuse, rouge-brun à maturité. Leur pulpe molle renferme de 25 à 75 graines de 2 à 2,5 cm de longueur, appelées fèves en raison de leur forme et de leur dimension.
Utilisations : des fèves, riches en amidon, en matières grasses et en alcaloïdes (théobromine et caféine ), on extrait le cacao. On les laisse fermenter jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à la préparation qui donnera le chocolat. Elles fournissent aussi le beurre de cacao, utilisé en confiserie, en pharmacie et en cosmétique. La théobromine est extraite des germes et des téguments de la graine pour ses propriétés diurétiques.

 

 

 
 

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